« Le plus important pour eux est d’instaurer la peur chez les citoyens » (janvier 2012)
La répression des activités syndicales est de plus en plus grave au Swaziland. Arrestations arbitraires, menaces, passages à tabac se succèdent pour réduire au silence les militants. Barnes Dlamini, président de la fédération syndicale SFTU (Swaziland Federation of Trade Union), a été arrêté à plusieurs reprises en 2011. Il fait le point sur cette situation.
« Nous demandons que les travailleurs licenciés soient réintégrés et que stoppent les attaques contre les syndicats » (juillet 2011)
Au cœur du mouvement en faveur de réformes démocratiques et de justice sociale du 14 février qui a suscité une répression sanglante des autorités, la centrale syndicale bahreïnie GFBTU a fait l’objet de très violentes attaques. Ebrahim H. Abdulla ,secrétaire général adjoint de la GFBTU, et Abdulla Mohammed Hussain, assistant secrétaire général pour les relations arabes et internationales, reviennent sur ces attaques antisyndicales et sur les licenciements massifs, deux questions que la GFBTU veut inscrire à l’agenda du dialogue national qui vient de s’ouvrir le 1er juillet.
« Les entreprises exportatrices utilisent les sous-traitants pour ne pas respecter la législation du travail » (juin 2011)
Au Cambodge, l’un des pays pointés du doigt par le dernier Rapport annuel sur les violations des droits syndicaux de la CSI, plus de 800 travailleurs ont été licenciés suite à la grève massive dans le textile en septembre dernier. Syndicats jaunes favorisés par les autorités et contrats à court terme, Ath Thorn, président de la Confédération CLC et du syndicat de la confection CCAWDU, expose ces tactiques antisyndicales et appelle à la poursuite des pressions internationales pour la réintégration des travailleurs licenciés et l’arrêt des poursuites à leur encontre.
« Les travailleurs agricoles sont maltraités et abandonnés » (juillet 2010)
Gertrude Hambira est la secrétaire générale du syndicat agricole zimbabwéen GAPWUZ (1). Elle a dû quitter son pays suite à ses critiques de la réforme agraire qui a suscité d’innombrables actes de barbarie et les pertes d’emploi de centaines de milliers de travailleurs. Alors que se poursuivent les violations des droits humains et que des syndicalistes continuent d’être persécutés, elle appelle à un véritable programme de réforme agraire qui amène plus de justice sociale sans pour autant violer les droits humains.
« Neutraliser la violence pour enfin favoriser un agenda économique et social » (avril 2010)
Après des décennies d’inaction, les dirigeants népalais semblent enfin s’intéresser aux préoccupations des travailleurs et travailleuses népalais(es), comme à la création d’un filet de sécurité sociale. Umesh Upadhyaya, le secrétaire général de la Fédération générale des syndicats népalais (GEFONT), revient sur les bouleversements politiques qui ont secoué son pays et les défis de l’intégration des ex-rebelles maoïstes dans le monde du travail.
« Mon fils perdra son emploi si on apprend que sa mère est dirigeante syndicale » (novembre 2009)
Meurtres et intimidations multiples…les violations des droits syndicaux se sont encore aggravées au Guatemala. Imelda López, secrétaire générale du Syndicat des travailleurs de l’aéronautique, secrétaire adjointe de la CGTG et de la Fédération des services publics, a déjà échappé à trois attentats. Elle témoigne du quotidien des syndicalistes guatémaltèques. Dans la foulée de sa participation à la première Conférence des femmes de la CSI, elle revient sur les difficultés spécifiques aux travailleuses, notamment dans les zones franches.
« 12 syndicalistes ont été tués depuis le coup d’Etat » (octobre 2009)
Les travailleurs sont les principales victimes du coup d’Etat qui a renversé le président hondurien, Manuel Zelaya, le 28 juin dernier. Les syndicats se mobilisent pour réclamer le retour à la démocratie, mais beaucoup de militants et de militantes ont perdu la vie, sont emprisonnés et torturés. Le gouvernement de facto contrôle la presse. Erasto Reyes, un avocat engagé auprès du mouvement syndical et l’un des meneurs du Front national de résistance contre le coup d’Etat, témoigne des exactions commises. Il appelle à la solidarité syndicale internationale.
Les Tigres sont défaits, et après ? (juin 2009)
Après plus de trente ans de conflit, l’armée sri-lankaise a vaincu les séparatistes tamouls des LTTE (1) le 18 mai dernier, au terme de combats féroces qui n’ont en rien épargné les civils (2). Libertés ! a interrogé Jehan Perera, directeur du Conseil national de la Paix du Sri Lanka, une ONG qui promeut une solution pacifique au conflit.
« Les agressions renforcent ma volonté de lutter pour les travailleurs » (mai 2007)
Etre syndicaliste expose à de grands dangers en Palestine. Rasem Al Bayari, secrétaire général adjoint de la Fédération générale palestinienne des syndicats (PGFTU), affiliée à la CSI, peut en témoigner : après la destruction d’un bâtiment de la PGFTU en octobre 2006, puis le tir de deux roquettes sur son domicile en janvier, Rasem Al Byari a été blessé par des hommes masqués qui l’ont attaqué alors qu’il circulait en voiture avec sa famille, le 6 avril dernier. Il revient sur ces événements et sur les difficultés énormes des travailleurs et travailleuses en Palestine.
« Même les sages-femmes craignent de s’aventurer sur certaines pistes » (septembre 1997)
Un médecin belge, le Dr Nicolas Krzemien, a passé le mois d’août à parcourir le Burundi dans le cadre d’une mission d’évaluation des septante-deux centres nutritionnels du réseau Caritas. Habitué aux missions en Afrique, il témoigne de son horreur face aux situations de famines vécues dans certaines régions.
Le rêve dominicain des Haïtiens vire souvent au cauchemar
Des dizaines de milliers d’Haïtiens fuient chaque année la pauvreté pour tenter leur chance dans le pays voisin, la République dominicaine. Dépourvus de documents de voyage, la plupart contactent des passeurs supposés les aider à traverser clandestinement la frontière. Du « simple » bakchich au viol en passant par les coups de machette et d’autres abus, les rêves d’eldorado peuvent virer au cauchemar.
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« Le plus important pour eux est d’instaurer la peur chez les citoyens »
La répression des activités syndicales est de plus en plus grave au Swaziland. Arrestations arbitraires, menaces, passages à tabac se succèdent pour réduire au silence les militants. Barnes Dlamini, président de la fédération syndicale SFTU (Swaziland Federation of Trade Union), a été arrêté à plusieurs reprises en 2011. Il fait le point sur cette situation.
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